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Le gouvernement vient de tuer les scooters électriques, et pas uniquement

Le décret n°2024-1084, publié le 1er décembre au Journal Officiel, vient de tuer le scooter et la moto électriques (ou presque) et ébrèche les quadricycles électriques dans la foulée. Une décision étrange de la part d’un gouvernement qui ne jure que par l’électrique.



Le décret n°2024-1084, publié le 1er décembre au Journal Officiel, vient de tuer le scooter et la moto électriques (ou presque) et ébrèche les quadricycles électriques dans la foulée. Une décision étrange de la part d’un gouvernement qui ne jure que par l’électrique.

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Jusqu’à lundi dernier, les motos et scooters électriques étaient éligibles à une aide allant jusqu’à 900 €, voire 1 900 € pour les habitants des DOM-TOM. Mais c’est terminé. Les 900 € accordés aux quadricycles électriques (Citroën Ami, Ligier Myli ou Microlino) passent également à la trappe. Le gouvernement vient d’acter la fin de ce bonus, et cela à effet immédiat. De quoi achever un marché presque à l’agonie.

Une entrée en vigueur immédiate

Les anciennes modifications du décret s’appliquaient au 1er janvier. Généralement, les rumeurs permettaient aux constructeurs de mettre en place des opérations promotionnelles afin de jouer au maximum avec les aides, mais cette fois-ci, ce n’est pas le cas.


En effet, les nouvelles règles sont entrées en vigueur lundi 2 décembre 2024. Ceux qui ont passé commande avant cette date pourront encore bénéficier de l’aide, à condition que la première facture ou le premier loyer soit émis avant le 14 février 2025. Pour les autres, il faudra payer plus cher pour la même chose. Pour rappel, les ventes de deux roues électriques avaient reculé de 25 % entre 2022 et 2023, pour atteindre 17 391 unités. Un marché qui n’a jamais pu décoller, faute de propositions plus nombreuses.

Dommage, car des engins comme le BMW CE 02, le Honda E-M1e ou le Ninebot E300 / E110 étaient d’excellentes propositions pour se déplacer en ville en silence et rapidement.

Les quadricycles et la prime à la casse également touchés

La fin du bonus écologique ne se limite pas aux deux-roues. Les quadricycles y passent également. Ainsi, la délicieuse Fiat Topolino et la star des lycéens, la Citroën Ami, voient également leurs primes supprimées. Il en va de même pour la prime à la casse et les aides accordées dans les Zones à Faibles Émissions (ZFE). Désormais, il faudra payer plein tarif.

Une usine à gaz à la française pour les voitures électriques

Pour les voitures électriques, c’est également un coup violent. À commencer par les utilitaires électriques. Pourtant pratiques pour réaliser silencieusement les derniers kilomètres en ville sans asphyxier les habitants, ces engins pragmatiques voient leur bonus tout simplement supprimé.

Pour les voitures des particuliers, les aides sont désormais indexées sur le revenu fiscal de référence par part. Le montant oscille entre 2 000 et 4 000 €. Ainsi, les 4 000 euros qui composent le bonus maximum sont valables pour les revenus inférieurs à 16 300 € par part. Entre 16 301 et 26 200 €, vous bénéficierez de 3 000 €. Au-dessus, ce sera 2 000 €.

Cette mesure, annoncée dans un contexte de restrictions budgétaires, marque un tournant pour le soutien aux mobilités électriques en France, tout en soulevant des inquiétudes pour le développement de solutions alternatives aux motorisations thermiques. D’autant que les tarifs des deux-roues électriques sont souvent bien plus élevés que leurs homologues thermiques.



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